mercredi, janvier 11, 2006

Histoire du Maroc (Partie II... et fin)



Dynastie Alouite

Authentiques chérifs et originaires du Hijaz, ila arrivèrent à Tafilat en 1286. C sous le règne de Moulay Rachid (1664-1672) que Le Maroc fût unifié et une armée constituée. Son successeu, Moulay Ismaîl (1672-1727) organisa l’armée en contingents d’abids (qui se sont soulevés contre le pouvoir après son décès pendant 30 ans d’anarchie), des tribus de guich et des renégats; sa politique d’ouverture extérieur souffrait de la contre bande et des représailles des corsaires andalous et morisques venus s’installer à Salé et Oudaya après leur expulsion.

Sous le règne de Ben Abdallah (1757-1790), les abids furent massacrés, Mazagan libérée des portugais et le commerce extérieur ouvert à l’Europe (On assista audéveloppement du port de Casablanca renforcé après en 1850 pour des échanges avec Marseilles)

Les berbères de l'Atlas et du Rif se sont soulevés contre le sultan de Moulay Slimane (1792- 1822) qui après avoir été prisonnier fût libéré par respect à ses origines chérifiennes.

A partir de 1822 (Moualy Abderrahmane) le Maroc allait souffrir de la politique impérialiste française qui avait pris l’Algérie. Abdel Kader, figure emblématique de la résistance algérienne trouva refuge au Maroc se sentantt solidaire avec le pays voisin musulman. Le sultan devint rapidement hostile aux contre attaques d’Abdel Kader, d’autant plus qu’il n’a pas bénéficié de l’appui de UK pour préserver ses frontières avec l’Algérie à proximité de Oujda.

Le règne de Mohammed IV (1859-1873) a été marqué par une crise économique et financière sous la pression des anglais et des français « nations favorisés » en terme d'une politique douanière et fiscale. Sous pression des autres pays européens, cette démarche a été étendue à d’autres nations (l’Allemagne, les pays bas, l’Espagne, le Danemark…) Ce qui entraîna le Maroc ds un déficit budgétaire incontournable auquel s’ajoute la corruption des hauts fonctionnaires, la révolte des amazigh contre l'occupation étrangère...

Moulay Abdelaziz (1894-1908) de caractère violant et indiscipliné fût vite séduit par le luxe et les loisirs contraires aux bases religieuses musulmanes. Il remplaça des impots coraniques par d’autres suggérés par les français (tel l'impôt sur l'agriculture), au même titre, on assista à l’incapacité de paiement du gouvernement marocain de ses emprunts ce qui provoqua le soulèvement de certaines tribus contre le Sultan.
Cette situation profita à la France pr négocier en secret avec l’UK et l’Allemagne le partage de l’Afrique et la reconnaissance du protectorat. C en 1903 que Lyautey fût désigné généraldont la mission principale était la pacification de la frontière depuis la méditerranée jusqu’au Béni Abbes.

Sous le règne de Mouay Hafid (1908-1912) partisan du Jihad il a dû vite reconnaître la supériorité et la puissance de l’armée française et renoncer à la guerre sainte.
Deux versions contradictoires pr la signature du protectorat sont à discuter, la première mentionnant que c le sultan qui aurait demandé de l’aide au français pr sauver son trône, la deuxième serait que les français aient obligé le sultan à demander l’aide. Le traité du protectorat fût signé le 30 Mars 1912 sous la pression de 5000 soldats qui entouraient le palais royal.

Lyautey après avoir occupé Fès décida de faire de Rabat la nouvelle capitale en raison de son ouverture sur la mer. Moulay Hafid s’est vu obligé de céder son trône à son frère Moulay Youssef qui conserva les attributs de son prestige et son pouvoir spirituel, pr ses pouvoirs législatif exécutif et judiciaire il se contenta de signer les Dahirs imposés par le résident qui détenait la commande de l’armée, dirigeait l’administration et représentait le Maroc sur la scène internationale.
Pendant 13 ans Lyautey, construisa les lycées et écoles français, promulgua le code des contrats et obligations, metta en place une structure juridique, exploita les terres avec des outils modernes, fonda l’OCP en 1921 dont les ressources finançaient les chemins de fer, il exploita également les mines de Fer, Zinc et Plomb. Le développement de l’activité industrielle et commerciale encouragea la création de nouvelles villes Khouribga et des bidonvilles dont certaines allaient par la suite se révolter contre l'occupant.
La banque de paris et des pays bas contrôlaient la banque du Maroc, sa monnaie ainsi que ses deux Holdings : La compagnie générale du Maroc et L’omnium nord-africain.

La résistance armée des tribus au nom de leur sultan fût marquée notamment par celle de Abdel Krim El khatbi et son fils Mohammed Ben Abdel Krim qui après avoir eu une éducation en Espagne a volu constituer un petit Etat indépendant dans le Rif doté d’une structure administrative et militaire. Les français ayant nommé Pétain pour mener l’offensive au Rif décava Lyautey qui présenta sa démission, 9 ans plus tard il sera inhumé à Rabat en 1935. L’offesive franco-espagnol d’aviation provoqua l’exil de Ben Abdel Krim à l’ile de la réunion de la laquelle il s’échappa pr rejoindre l’Egypte où il mourut en 1927.

Avec le sultan Mohammed V (1927-1961), la réaction populaire venait plutôt des intellectuels notamment Allal El Fassi qui fonda avec Ouazzani le premier parti politique le Comité d’Action Marocain, malgré leur séparation et leurs différents caractères, ils continuèrent jusqu’au bout à défendre l’indépendance du Maroc.

Mohammed V se charga de préserver l’unité du Maroc en refusant la séparation berbères, arabes, juifs les considérant tous des sujets marocains. Lors de la rencontre d’Anfa avec Roosvelt, ce dernier avait promis de venir en aide au Maroc pr son indépendance aprés la 2° guerre mondiale.

L’arrivée du général Juin décidé à faire du Maroc un département d’Outre mer et devant le refus du Sultan celui-ci fût exilé avec son fils moulay Hassan et sa famille en corse puis à Madagascar le 15 Août 1952.

Ben Arfa son substitut a failli mourir lors de multiples représailles des milices marocains, en outre il n’arriva pas à obtenir la reconnaissance de la ligue arabe. Face à ce mépris et aux problèmes liés à la guerre en Algérie, le retour du sultan se produisa le 10 Novembre 1955 suite aux négociation en Métropole qui ont abouti à l’indépendance du Maroc le vendredi 02 Mars 1956 et à la réintégration de Tanger au Maroc le 29 Octobre de la même année.

Le 26 février 1961 Mohammed V s’éteint lors d’une intervention chirurgicale, le peuple marocain vécu un grand deuil pour celui qui fût le Sultan libérateur et Bien-Aimé.

Sous l’emprise de Hassan II l’élaboration de la constitution démocratique et accepté de tous par référendum s’avéra une tâche difficile jusqu’au 1991. Il a dû faire face aux algériens qui voulaient occuper Ich et figuigue et qui à partir de 1975 soutenait le front polisario.On oublira as non plus les coups d’Etat de Skhirat, du complot aérien mené par Oufkir.

Au départ le Maroc refusa la création de l’Eat de Mauritanie rattaché historiquement au Maroc à qui il a reconnu son indépendance en 1969.
La marche verte toujours dans la mémoire fût une exellente stratégie de récupérer le Sahara qui était entre les mains des espagnols dont les militaires ne pouvaient tirer sur des civils désarmés. Le roi a cependant dû faire face aux affrontements avec les algériens (fermeture de frontières en 1991 suite aux attentats meurtriers de Marrakech) et le Polisario. Son rôle pacificateur pr la cause israélo-arabe mérite un grand respect.

L’économie par contre basée pr l’essentiel sur l’agriculture, elle-même dépendant des aléas climatiques constitua un obstacle majeur auquel le roi Mohammed VI doit faire face.

2 commentaires:

Achakar a dit…

Merci bcp pr le infos, en fait en ce moment je cherche souvent à lire sur l'histoire des berbères, leurs origines, évolution... Donc si du coup vous pouvez m'indiquer quelques livres ou liens n'hésitez pas.

Merci bcp.

Anonyme a dit…

beaucoup appris